Né en 1948 à Neuenkirch (Allemagne).
Volker KÜHN vit et travaille à Lilienthal.

Gravures Miniatures de Volker KUHN.
V.K., a connu ses premier succès avec ses objets kinétiques. Cet ancien menuisier a utilisé ses connaissances techniques pour créer de petits objets fascinill1ts. La critique les décrit ainsi: "Lorsque l'on rentre dans la pièce obscurcie, on se retrouve dans un monde de rêve, composé de glaces qui se balancent, d'éclairage d'indirect, de corps géométriques en plexiglas... Un monde soigneusement arrangé, où la lumière se casse en mille prismes...".

Ceci est un des aspects de l'œuvre de K. Il est également devenu un graveur de premier plan. Ses miniatures contrastent avec ses œuvres kinétiques dont la largeur dépasse parfois 2m5O. La subtilité de ces gravures, si petites que l'on peut facilement les loger dans la paume d'une main s'accompagne de deux autres caractéristiques: clarté et imagination. La clarté donne l'impression que les minuscules sujet grandissent sans cesse jusqu'à donner l'impression d'avoir devant soi W1e gravure d'une taille normale, plus encore, de pouvoir entrer dans l'image. Un arbre semble assez grand pour se promener à son ombre, et les usines et immeubles de l'arrière-plan semblent immenses, tout comme le ciel au-dessus. L'imagination de son côté vous donne une impression de légèreté, de délicatesse et de richesse intellectuelle.
Voici par exemple un arrosoir qui décolle de la terre, se mêle aux nuages, devient plus grand que les nuages et arrose la ferme à laquelle il appartient.

Sur un plan technique ces petites gravures sont de vrais chefs-d'œuvre. C'est Heinrich Lamers qui s'occupe de la distribution de ces gravures ressemblant à des Peynet. Lamers a déjà ouvert la voie à beaucoup d'artistes de valeur. De plus, des expositions réussies à Paris, Berlin, Hambourg, Düsseldorf et Heidelberg ont donné confiance à K. S'il continue à travailler dans la région de Worpswede, cela démontre le sérieux avec lequel il accomplit son œuvre. En cas de besoin il pourrait toujours retourner à son métier d'origine, l'un des plus beaux peut-être, et cela est très bien. Car K. se refuse à commercialiser son talent. Mais d'un autre côté il faut aussi lui faire comprendre qù'i1 ne sert à rien de refuser le succès, surtout lorsqu'il est mérité. ...

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